Le gouvernement canadien a dévoilé la législation mardi qui obligerait les géants numériques mondiaux à payer pour le contenu des actualités locales, à pas avec une loi historique adoptée par l’Australie l’an dernier.
La loi sur les nouvelles en ligne, qui devrait être transmise en droit par le gouvernement libéral de Premier ministre Justin Trudeau avec le soutien d’une petite faction de gauche, vient après plus de 450 points de vente fermés au Canada depuis 2008, les plates-formes numériques prises sur l’espace.
« Le secteur des nouvelles au Canada est en crise et contribue à la méfiance publique accrue et à la hausse de la désinformation nuisible dans notre société », a déclaré le ministre du patrimoine Pablo Rodriguez à une conférence de presse.
Il a noté des milliards de dollars dans les recettes publicitaires qui ont une fois réalisée des salles de presse à travers le Canada surtout à deux sociétés: Facebook et Google.
« Nous voulons nous assurer que les débouchés et les journalistes reçoivent une compensation équitable pour le travail. Nous voulons nous assurer que les nouvelles indépendantes locales prospèrent dans notre pays », a déclaré Rodriguez. « Ce ne devrait pas être libre. »
La nouvelle loi nécessiterait des géants technologiques de faire des transactions commerciales équitables avec des points de vente canadiens pour les nouvelles et les informations partagées sur leurs plates-formes ou un arbitrage contraignant.
Il s’appuie sur le nouveau code de négociation des médias de l’Australie, qui était un monde d’abord, visant à faire payer Google et Facebook pour un contenu de nouvelles sur leurs plates-formes.
Les régulateurs australiens ont également accusé les sociétés, qui dominent la publicité en ligne, de drainer de l’argent des organisations de presse traditionnelles tout en utilisant leur contenu gratuitement.
Les grandes entreprises de grandes technologies s’opposaient farouchement de la législation australienne, craignant de menacer leurs modèles commerciaux, mais avec des amendements, il était facilement adopté par les législateurs.
Google, quant à lui, des accords signés en novembre avec des journaux français à payer leur contenu, après l’introduction de l’UE en 2019 une loi sur « Droits voisins ».
L’AFP a signé un accord de contenu de cinq ans avec Google à la fin de 2021, ainsi que deux contrats commerciaux.